Cyprus-Rhodes University
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 OS de Meìssa

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Gabriel Sternberg
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Gabriel Sternberg


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MessageSujet: OS de Meìssa   OS de Meìssa EmptyLun 22 Juin - 20:15

Lycanthropie



    Seul.
    Il était seul.
    Ce n'était pas la première fois.
    En fait ça lui arrivait une fois pas mois.
    Sauf que cette fois, il avait prit la potion Tu-Loup.
    Il était moins dangereux, il était conscient , il était chez lui.
    Le studio était miteux mais propre comme sa garde robe. Simple voir vide aussi, comme son compte en banque.
    Remus fixa un moment le poème qu'il avait attacher dans un cadre du mur. Il était allongé par terre sous sa forme de loup-garou et regardait le mur. La seule décoration qui y figurait était ce poème enluminé.


    « Si Cupidon a existé
    Alors il ne sait pas viser
    Ses flèches n'atteignent pas
    Ceux que j'aime au fond de moi

    Si Cupidon a existé
    Alors il ne sait pas tirer
    Car qu'y a-t-il de plus sinistre
    Qu'un amour à sens unique ?

    Si Cupidon a existé
    Alors il ne m'a jamais aimé. »


    Le loup-garou eut un sourire sinistre. Lupin tourna le regard le regard vers la fenêtre placée en hauteur et il vit que la pleine lune n'était pas encore prête de se coucher. Il ramena son regard sur le poème. C'était Tonks qui l'avait écrit...Nymphadora Tonks. Il ne savait pas vraiment pourquoi...il ne lui avait jamais semblé qu'elle était une grande poète mais lorsqu'elle l'avait terminé, elle l'avait simplement donné à Remus qui sans vraiment savoir pourquoi, l'avait accroché. Ce poème représentait la seule décoration de la pièce. Un gobelet qui contenait un fond de potion qui fumait encore trônait sur la table. Dumbledore avait demandé au lycanthrope de ne pas jouer son rôle d'espion cette fois ci. Il lui avait fournit la potion Tu-Loup qui le transformait en loup inoffensif. Remus l'avait chaleureusement remercié avant d'allé s'enfermer dans son studio. Il ne pouvait rester au quartier général de l'ordre du phénix : il se transformait toujours. Remus finit par s'endormir sur le sol après s'être rappeler qu'il était inviter chez les Weasley deux semaines plus tard et que Harry serait là pour y passer la fin de ses vacances avant d'entamer sa sixième année à Poudlard.

    Lorsque Remus se réveilla, il fut plus que surpris de se rendre compte qu'il était sur son lit, épuisé, mais allongé. Il avait réussi à dormir quelques heures...un pur exploit...Il entendit quelqu'un rentrer dans sa chambre et il tenta de se relever. Une main appuya sur son épaule pour l'en empêcher.

    - Restes couché !

    - Non !

    Remus ne connaissait que trop bien cette voix. Ces idées s'éclaircirent et sa vue par le même occasion. Il parvint à distinguer le visage tendu de Tonks qui avait un verre fumant à la main.

    - Bois !

    Le lycanthrope s'exécuta après s'être redressé.

    - Qu'est ce que tu fais ici ? Depuis quand est ce que tu... ? Tu m'a vu sous... ?

    - Oui.

    Elle lui sourit gentiment mais douloureusement à ce qu'il semblait à Remus sans qu'il comprenne vraiment pourquoi. Ses cheveux était d'une profonde couleur mauve.

    - Je suis venue quand Dumbledore m'a dit ou tu étais. Tu dormais quand je suis arrivé. J'ai attendu que tu te remétamorphose avant de t'allonger.

    Remus rougit : il était nu dans les draps mais Tonks resta impassible, elle sortit rapporter le Gobelet lorsque le lycan eut tout bu. Remus la regarda sortir, une larme à l'œil qu'il essuya très rapidement. Il avait toujours aimé Tonks et encore plus fort ces derniers temps mais il était trop vieux trop dangereux et elle ne l'aimait pas. Elle méritait bien mieux que lui et il ne voulait pas lui avouer son amour de peur de perdre l'amitié de la jeune femme. Voyant que l'auror ne revenait pas et l'entendant s'affairer à il ne savait quoi dans la cuisine, Lupin se leva et s'habilla rapidement. Il se regarda dans une glace et constata qu'il avait plus qu'un air épuisé. Il soupira un peu et sortit. Le voyant levé, la jeune femme fronça les sourcils mais ne pipa mot. Il s'assit à la petite table qui se tenait au milieu de la « cuisine-salon » et que Tonks semblait avoir remis en place. Elle s'assit en face de lui avec du thé chaud qu'elle tendit au lycan qui l'accepta avec un sourire.

    - Ça va ? demanda t-elle

    - Oui...je vais aussi bien que je peux...t'inquiète pas...

    Il était troublé et se posait un tas respectable de question. Il décida de commencer à le réduire.

    - Qu'est ce que tu fais ici ?

    - Je t'ai déjà répondu...je suis venu quand Dumbledore m'a dit que tu te trouvais ici pour cette fois.

    - Oui mais...ça n'explique pas...

    Tonks haussa les épaules et bu une gorgée. Elle fronça les sourcils d'une curieuse façon lorsque son regard tomba sur son poème. Elle ne dit rien cependant. Lupin se demandait pourquoi elle était aussi sombre. Elle était beaucoup plus joyeuse d'habitude.

    - Tonks...ça va pas ?

    - Si...si je...Remus...faut que je te dise un truc...

    Il en venait donc à ce que Remus voulait savoir. Elle était venu lui dire « un truc » il l'avait déjà comprit mais il voulait surtout savoir quoi.

    - Dis moi...Qu'est ce qu'il se passe ? questionna t il d'une voix douce mais inquiète.

    La jeune femme hésita. Elle baissa les yeux sur la table et se rentrait les ongles dans la paume de sa main. Remus le remarqua...elle n'était vraiment pas dans son état normal. Il lui attrapa la main pour la calmer. Tonks frissonna ce qui eut le don de provoquer la même chose chez Remus.

    - Remus...je...je...

    « Merlin, pourquoi c'est si dur ? » se demanda Tonks en se mordant une lèvre.

    - Je t'aime.

    Il resta interdit. Exactement ce qu'elle avait craint.

    - Nymphadora...je...

    Mauvais signe ça...voilà qu'il se mettait à l'appeler Nymphadora...mais il ne savait pas vraiment quoi dire. Il ne pouvait répondre à son attente.

    - Je...je suis beaucoup trop...

    - Je me fiche de ce que tu es trop ou pas...je t'aime comme tu es depuis longtemps.

    Maintenant qu'elle le lui avait dit, elle avait l'impression que c'était plus simple ; Elle le regarda enfin dans les yeux mais les siens se remplissaient de larme. Elle lisait la réponse dans les yeux de Remus.

    - Non...je suis trop pauvre, trop dangereux et trop vieux...Tu...Tu trouvera beaucoup mieux que moi...

    - Remus...

    La voix de la jeune auror se faisait suppliante mais Remus détourna les yeux.

    - Je suis désolé...

    Tonks se leva, les larmes aux yeux et sortit plutôt raide. Le lycan se frotta le visage dans ses mains...trop dangereux, trop triste.


_______________________________________________________________
NdA : On connait la suite !
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Gabriel Sternberg
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MessageSujet: Re: OS de Meìssa   OS de Meìssa EmptyLun 22 Juin - 20:16

Un Noël Qui Aurai Pu Être Pire


NdA/ ça se passe pour Noël -non sans dec' ? t'as vu que s'tait l'titre ?- au temps des Maraudeurs à Poudlard et de la cousine de Sirius : Andromeda Black ^^ C'est juste un truc pour le fun. Pas grand intérêt dramatique.

    Andro devala les marches de l'escalier, fit une glissade monumentale et se stoppa tant bien que mal sans tomber à quelques pas de la grande salle. Elle essaya de respirer pour ne pas montrer à quel point, elle avait du courir pour ne pas être trop en retard au festin de noël. Elle réajusta sa robe de sorcière aux couleurs de gryffondor qui avaient l'avantage d'être les mêmes que celles de Noël puis elle rentra dans la salle d'un pas serein. Si peu de monde restait à Poudlard en ces temps troublé qu'il n'y avait qu'une table dans la grande salle, placée au centre. Andromeda Black, en 5° année à Gryffondor n'avait aucune famille qu'elle aimait mis à part Sirius, son cousin préféré et tout comme lui, ils restaient à Poudlard. Il y avait aussi Remus Lupin, James Potter et Petter Pettigrow qui restaient pour Sirius. Andro remarqua un serpentard de première année qui avait l'air de s'ennuyer ferme et une serdaigle de troisième année qui avait l'air un peu gênée à coté de lui. Les autres élèves et même la majorité des professeurs étaient rentrés dans leurs familles. Certains pour profiter de leurs derniers instants avec eux sans le savoir car chaque jour apportait son lot de mort et de disparition par les mangemorts et leur maître : Voldemort. Il y avait autant de professeurs que d'élèves : Filius Flitwick était deja en grande discussion avec Pomona Chourave sur l'utilité de leurs plants de Syracuse Ululées. McGonagall écoutait d'une oreille Madame Pomfresh raconter un nouveau drame à McLeod tandis que Luigia, la prof de divination, regardait le plafond d'un air absent. Bien sur, Andromeda était la dernière. Elle s'assit entre Sirius et la serdaigle...juste en face de Dumbledore qui lui fit un grand sourire auquel elle répondit avec les interets. Au moment ou madame Pomfresh s'apprêtait à décrire avec exactitude l'état dans lequel on avait retrouvé Euan Arcrombi, Dumbledore dit d'une voix forte.
    - Allons ! C'est noël ! Amusons nous !
    Il fit un sourire à tout le monde. Les professeurs tentèrent de l'imiter sans grand succès. Le serpy avait une tête plus proche de celle qu'on a après un passage aux capteurs de dissimulation de Rusard et la serdaigle attrapa la couleur moyenne du costume du père noël. Petter dans son coin faisait obstinément la tête et Remus levait les yeux au ciel tandis que James et Sirius se murmuraient des trucs. Andro ne savait pas ce que c'était mais ne doutait pas de le découvrir avant la fin du repas. Des plats en tous genre tel que de la dinde et autre apparurent sur la table et tout le monde se servit qu'ils fassent la tête ou pas. Quelques pétards surprises explosaient parfois et Dumbledore se retrouva rapidement affublé d'un chapeau bariolé qui aboyait ou miaulait des que l'on faisait un mouvement de tête trop brusque. Sirius et James n'avaient cessé de pouffer de tout le repas et même au dessert, ils continuaient de s'envoyer des regards complices. Dumbledore et MacGonagall semblaient l'avoir remarquer aussi. La directrice des gryffondor les observait d'un regard lourd de soupçon que Remus approuvait et Dumbledore leur jetait parfois un regard plein de malice avec son éternel petit sourire amusé aux lèvres. Petter ne semblait pas avoir été mis au courant de la blague car il boudait en jetant des coups d'œil irrités aux deux comploteurs. Cependant une arrivée fracassante coupa court à leurs discussion chuchotées : quatre fantômes apparurent en semblant se disputer et Peeves était avec eux. Il fallait certainement remercier le Baron Sanglant qui par sa seule présence empêchait l'esprit frappeur de faire la moindre pitrerie bien qu'il est tout de même un chapeau qui ressemblait un peu à celui de Dumbledore sur la tête. La dame grise de Serdaigle, le moine gras de Poufsoufle et Sir Nicholas de Mimsy Porpington que l'ont surnommait Nick-Quasi-Sans-Tête à cause de sa tête retenue par un mince lambeaux de chair au reste de son corps se trouvaient avec le fantôme de serpentard et tous semblaient se disputer.
    - Pourquoi ne pourrait-il pas rester si je suis là. Il se tient très bien, n'est ce pas, Peeves ? disait le baron sanglant de sa voix caverneuse.
    - Je suis d'accord, du moment qu'il se tient bien, C'est noël, dit le moine gras avec son habituel air débonnaire.
    - Certes mais vous le connaissez non ? Oh et puis faites ce que vous voulez ! Bonjour Mr Potter, Mr Black ! Mr le directeur, salua Nicholas en remonta sa fraise pour soutenir son cou et se détachant du groupe de fantômes qui continuait de parler de Peeves comme s'il n'était pas là. Dumbledore le salua d'un signe de tête avant de prendre la parole.
    - Peeves peut rester mais je compte sur vous, cher baron, pour qu'il demeure calme bien sur.
    Peeves fit une cabriole avant de s'incliner devant Dumbledore en le remerciant d'un ton mielleux. Le reste du dîner se fit en présence des fantômes qui empêchaient, semblait-il, James et Sirius de faire leur petite blague et rendant le sourire à Peter. Il sembla que l'esprit frappeur s'ennuyait sans faire de bêtises et il partit seul bientôt suivit des autres fantômes que le repas ennuyaient aussi et qui partirent discuter dans une autre partie du château à l'exception de Sir Nicholas qui resta discuter avec le professeur Flitwick. Les deux comploteurs échangèrent un regard malicieux très lourds de sens. Andromeda fronça les sourcils.
    Andromeda tourna la tête pour regarder l'élève de serdaigle glisser quelque chose au premiere année de serpentard ce qui la surpris mais lorsqu'elle reposa les yeux sur son assiette ou demeurai un reste de tarte. A coté se trouvait trois pétards surprise qui n'avaient pas été ouvert et semblait pourtant à Andro qu'il n'y en avait que deux quelques secondes plus tôt. James et Sirius étaient étonnamment redevenu silencieux. Andromeda attrapa celui du milieu, elle avait vu juste, James pouffa tandis que le visage de Remus afficha une certaine appréhension. La gryffondor eu une idée et un sourire sadique en coin. Leur idée n'était certainement pas très spirituelle...comment le prendrait-il ?
    - Professeur, un pétard surprise ?
    Andro avait un sourire très appuyé et très amusé. Elle cru voir passer un éclair de malice dans les yeux de Dumbledore.
    - Merci Miss Black !
    Le directeur attrapa le pétard et s'apretta à l'ouvrir. Peter et Remus avait un sourire de revanche mais James et Sirius se regardaient inquiet.
    Dumbledore l'ouvrit et une dizaine de chauve-furies en sortirent. Le directeur les fit disparaitre d'un coup de baguette négligent en sortant la surprise, toujours un sourire au lèvre : c'était un parchemin que le directeur ouvrit malgré que ce ne fut pas très conseillé. Tout le monde l'observa avec appréhension même la prof d'enchantement. Le parchemin sembla vide. Dumbledore qui avait encore sa baguette en main le tapota en murmurant "spécialis revelio". Il le posa sur la table et tout le monde pu lire les quelques mots qui s'inscrivirent :

    Mr Patmol souhaite un joyeux noël au professeur Dumbledore et s'étonne respectueusement que ce parchemin soit entre ses mains.


    Mr Conedrue présente lui aussi ses respect au directeur et souhaite rajouter qu'il était destiner à une toute autre classe de personne.




    James et Sirius eurent visiblement un soupir de soulagement qui n'échappa pas à grand monde. Andromeda songea qu'ils étaient vraiment doué pour que leurs sortilèges les retienne de dire la même chose à Dumbledore que ce qui devait être dit à un autre élève. Les mots s'effacèrent lentement.
    - Permettez professeur ?
    Dumbledore donna le parchemin à Andro avec son éternel sourire. Personne ne doutait qu'il ai compris. Les surnoms de James et Sirius n'étaient pas très méconnus. Andro marmonna la même formule que le professeur Dumbledore et plaçant le parchemin de façon à être la seule à pouvoir lire ce qui s'inscrivit.


    Mr Cornedrue prétend que Miss Black est une fouineuse et la pris instamment de faire autre chose !


    Mr Patmol approuve Mr Cornedrue et voudrai rajouter qu'elle est trop jeune pour sortir avec Ted.



    Ted était l'actuel petit copain d'Andro qui jeta un regard noir à Sirius qui fit comme si de rien n'était.
    - Trés bien, à ton tour James ! Je me demande ce qu'est ce parchemin !
    Elle insistait bien pour l'empêcher de se défiler. Il attrapa à son tour le parchemin tandis que tout le monde ne cessait de fixer les échanges comme dans un match. La table était curieusement silencieuse.
    - D'accord ! Spécialis Revelio !
    Une fois de plus, le parchemin fit apparaitre un texte.


    Mr Cornedrue salut Mr Potter et reconnait qu'il est le meilleur élève et le meilleur joueur de Quidditch de Poudlard.


    Mr Patmol ajoute qu'il devrait sortir avec Miss Evans.



    Tout le monde avait pu lire et James eut un petit sourire satisfait. Andro n'avait pas dit son dernier mot. Elle donna le parchemin au professeur Luigia qui s'était remise à rêver et fut un peu surprise. Le professeur Dumbledore mangeait un morceau de tarte et ne semblait rien remarquer bien que la rouge et or et deja vu plus d'une fois son regard perçant se poser sur elle. Le professeur de divination sembla enfin comprendre ce que l'on attendait d'elle et elle maronna la formule intriguée après un haussement d'épaule. Pour la quatrième fois de la soirée, des mots apparurent sur le parchemin.

    Mr Patmol signale que la divination est une matière aussi certaine et utile que Voldemort et doux et mignon.

    Mr Cornedrue ajoute que le directeur devrait la supprimer.



    La prof faisait une tête de dépressive. Elle se leva furieuse mais elle ne semblait pas savoir de qui venait le parchemin. Andromeda et Remus lancèrent des regards noirs à James et Sirius qui pouffaient en silence. Le professeur Dumbledore fronça un peu les sourcils mais ne dit rien et reprit son parchemin en faisant un petit signe de la main à Luigia qui sortait suivie des deux autres élèves qui semblaient n'avoir attendu que cela pour ne pas être impoli de partir seuls en premier.
    - Je vais reprendre ceci et le garder précieusement. Je me demande qui l'a fabriquer. C'est de la très bonne magie.
    Le professeur MacGonagall sembla esquisser un sourire : tout le monde savait qu'elle méprisait la divination. Dumbledore jeta un coup d'œil appuyé aux comploteurs derrière ses lunettes en demi lune. Lorsque le groupe de gryffondor sorti de la salle, Andromeda pu se déchainer sur les deux amis qui laissèrent éclater leurs rires. Elle ne fut pas fâchée bien longtemps cependant Sirius eut droit à un speech d'un quart d'heure sur la liberté qu'Andro devait avoir dans ses choix amoureux.
    Tous avaient passé un noël qui dans les circonstances aurait pu être pire.
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MessageSujet: Re: OS de Meìssa   OS de Meìssa EmptyLun 22 Juin - 20:19

Elle regardait autour d'elle d'un air égaré ayant à peine conscience de ne plus être seule. Elle voulu inutilement cacher son visage avec sa frêle main mais le soleil passait par la porte que l'on venait d'ouvrir et les rayons l'éclairaient non sans la mettre bien en valeur. Elle se retourna et fixa à nouveau l'autre côté de la pièce comme si le tableau de chevaux qui s'y trouvait avait acquis un intérêt particulier au vu de la situation nouvelle. Elle était décoiffée à force de s'être pris la tête dans les mains. Elle avait des cernes autour de ses yeux encore crayonnés de noir. Ces beaux yeux verts avaient viré au rouge. Les larmes avaient laissé trace de leur passage sur ses joues telle la cascade, inexorable. Pourtant tous ceux qui se trouvaient avec elle dans cette petite chambre ne pouvaient douter de sa beauté. J'entrai vite suivie des autres. L'un de nous se dirigea vers la fenêtre. Il l'ouvrit ainsi que les volets pour laisser entrer un peu plus la lumière du soleil dans la chambre qui commençait à sentir le renfermé. Un tas de vêtements sales observait encore non loin de là. Des mouchoirs usagés trainaient autour de la poubelle.
- Ils n'avaient pas le droit.
Était ce paradoxal de se sentir soulagé qu'elle n'ait pas perdu l'usage de la parole à force de rester seule, malheureuse et prostrée dans cette chambre même si c'était une fois de plus pour s'appesantir sur son sort ?
- Lâche ça..., dit celle qui avait remarqué la photo qu'elle tenait fermement dans son poing menu.
Elle n'était pas très forte, pourtant, on eut un peu de mal à la lui prendre. La photo, complètement froissée, représentait deux magnifiques jeunes filles blondes enlacées sur fond de coucher de soleil. La lumière orangée mettait en valeur leurs cheveux cendrés. Elles affichaient toutes deux de magnifiques sourires qui exprimaient sans doute possible tout l'amour qu'elles avaient l'une pour l'autre. Qui aurait sur dire que la jeune blonde aux yeux verts de la photo était cette fille qui venait de se blottir dans les couvertures de son lit en position fœtale en serrant contre son cœur la dernière peluche que lui avait offert son amour perdu ?
- Pourquoi est ce qu'ils l'ont obligée à partir là-bas ? Ils ne l'ont même pas laissée me dire adieu. Elle ne reviendra pas, je le sais. Est ce qu'on n'était pas bien toutes les deux quand personne ne le savait ? Aaah ! Si elle avait déjà été majeure, on aurait pu partir ensemble en Espagne. On voulait y aller ! On devait partir dans moins d'un an... Elle ne reviendra pas. Je le sais, ces camps sont fait pour bourrer les crânes des gens comme nous pour qu'ils rentrent dans les normes sociales tant affectionnées par les gens comme ses parents et ceux du lycée qui ont eut la bonne idée d'écrire ces graffitis horribles sur les murs ! Est-ce que je leur ai jamais quoi que ce soit ? Était-ce les offenser que d'être amoureuse d'une autre fille ? Pourquoi a-t-il fallu qu'on nous voit dans un couloir ? Pourquoi a-t-il fallu que la rumeur circule ? On nous a attaquées en peignant des insultes homophobes sur un mur et pourtant c'est nous qu'on puni ! Ses parents n'en auraient jamais rien su sans ça ! Ils ne l'auraient pas envoyée dans une de ces écoles où on apprend aux jeunes gens normaux à devenir des citoyens idéaux pour notre bonne république !

Nous n'osions avancer un quelconque argument pour la réconforter. Nous savions qu'elle avait raison et cette nouvelle révolte était certainement un meilleur sentiment que l'auto-apitoiement.

Tu ne pouvais comprendre, jeune enfant. Comment les parents de celle que tu aimais tant auraient pu accepter que leur fille subisse les quolibets incessants de ses camarades d'école ? Il était évident qu'il valait mieux l'éloigner peut-être à jamais de son tendre amour et la faire changer quitte à lui faire comprendre par ce procédé qu'ils ne l'aimaient pas vraiment telle qu'elle était. Pouvait on même blâmer ces autres élèves d'ailleurs ? Ils ont, eux-même, un monde fait de normes sociales et de choses bien comme il faut. Tu venais toi et celle que tu aimais bouleverser leur monde parfait. Ils ne pouvaient laisser impuni un tel outrage, une telle intrusion. Ils n'avaient évidement rien contre le fait que vous vous aimiez, du moment que c'était hors de leur champ de vision. Il fallait inévitablement que des gens qui s'aiment souffrent pour que le monde parfait de ceux là demeure immaculé.
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